Ventouxman (4 juin)

http://www.ventouxman.com/fr/

Voici un résumé du VentouxMan que j’ai fait récemment.

Des 4 mousquetaires Taras qui s’étaient cassé les dents sur le orages au VentouxMan l’année dernière (course annulée), j’ai été le seul pas assez dégouté pour revenir cette année.

Comme on ne fait rien normalement chez les Taras, ceux qui préparent Embrun et auraient dû faire le VentouxMan sont allés à Annecy (Marc, Eric et Jean-Mi), et moi qui prépare Nice et aurait dû faire Annecy, ben je suis retourné au Ventoux.

La bonne surprise du début de week-end a été l’arrêt, sur la route d’Annecy, à Piolenc, de Jean-Michel et Eric, avec qui on a pu se faire un resto (le même que l’année dernière, même heure, juste après le retrait des dossards). Ils ont, en gros, eu juste le temps de me faire peur, quand même, en parlant de mon 36-28 pour le Ventoux et surtout du parcours de la course à pied très trail là-haut…

Côté organisation, le VentouxMan, c’est un départ très loin de l’arrivée  (en gros les 90 km de vélo) et donc, quand on est seul, c’est un peu compliqué. Des navettes sont mises en place. Cela a assez bien fonctionné, sauf que les navettes du matin (lever 3h30 quand même) entre l’arrivée et le départ ont roulé très lentement, et nous sommes arrivés le matin très tard sur le site du départ. Tous le bus était en panique, car nous avions 15 mn pour aller vérifier le vélo, mettre la combi… et faire aussi le dernier caca de la peur. Une gageure, en témoigne la queue devant les 3 toilettes installés. Bon, bref, l’avant-départ n’était pas cool du tout. Au final, les organisateur ont dû reporter le départ de 30 mn.

Sinon, ben la course pour moi a été très progressive et géniale au final.

Une natation qui m’a semblé correcte aux sensations, mais avec un temps moyen au final (j’ai zigzagué semble-t-il, à corriger). Deux transitions où j’ai vraiment progressé (2 fois moins de temps qu’à Mallorca). Une alimentation super bien gérée, je pense que mon plan pour Nice est au point.

Ensuite, une première partie vélo, assez plate, avec beaucoup de mistral, jusqu’au pied du Ventoux : là, c’était très moyen, j’ai passé mon temps, malgré une moyenne correcte de 30-31, à me faire doubler.

Mais j’ai réussi à me faire plaisir sur la deuxième partie, le Ventoux lui-même : j’ai redoublé presque autant de gens à mon avis sinon plus. J’ai été bien de bout en bout, et au final, avec mon 36-28, je suis passé plutôt à l’aise, donc cela valide aussi des progrès vélo pour moi. La fin a un peu été pénible à cause du mistral après le chalet, mais sur la photo, on voit que je déroulais quand même.

Puis le deuxième gros morceau qui m’inquiétait, la course à pied, a été vraiment géniale pour moi. J’étais bien et puis c’est tout. J’ai encore beaucoup doublé, ce n’est pas si fréquent.

J’ai donc au final conclu que j’avais bien mieux géré ma course que beaucoup d’autres triathlètes, qui en ont certainement un peu trop mis face au mistral en bas, ce qui m’a permis de très bien finir. Je termine aux alentours de la moitié des participants, ce qui est plutôt bien pour moi, surtout en cette période de prépa assez chargée (et j’étais malade une semaine avant), et même dans le premier quart en course à pied, ce qui ne m’est jamais arrivé.

Au final, c’est vraiment une course superbe, les paysages, en bas, en haut, sont magnifiques, et l’ambiance a été superbe également, beaucoup de gens sur le Ventoux et la course à pied en haut. Reste à gérer le côté logistique, pas vraiment évident ici (on l’avait déjà vu l’année dernière).

Maintenant, la prochaine c’est l’Ariégeoise, et puis après ce sera Nice le 23 juillet… La pression monte, j’ai toujours très peur.