Ariegeoise (24 juin)

Marc:
Une journée en Ariège :
6 h : réveil – pipi – déjeuner – popo – bidons – pression des pneus...
7 h : départ du camping pour retrouver Baptiste et lui filer son dossard ; on en profite pour lui dire au revoir, on ne le reverra pas de la journée...
8 h : départ de la course, c’est dense : il y a 5000 cyclistes à caser dans quelques rues de Tarascon...Si on les empilait verticalement, dépasserait-on oui ou non la hauteur du Mont Blanc ? Je ramasse les copies dans 20 minutes.
9 h : haut du col de Port en amuse gueule, chacun à son rythme, je suis avec Vincent, Eric et Charly qui en profite pour évacuer sa boisson d’attente...(private joke)
10 h : quelque part entre Massat et Saint-Girons, faux plat descendant, on s’est greffé dans un groupe d’une dizaine de cyclistes, 40 km/h sans effort, génial !....
11 h : dans les pentes du col de La Core, on a choppé pluie et brouillard, je ne vois plus Vincent et Charly, mais pas à cause du brouillard....
12 h : dans la descente du col de La Core, sans les lunettes car avec je n’y vois rien (ça c’est rigolo : ne rien y voir avec des lunettes...), plus ou moins en visu avec Eric.
13 h : sommet du col de Saraillé, toujours avec Eric, objectif le ravito de Massat au bas de la desente et là le bonheur : caouètes, saucisse, fromage, j’en perds ma lucidité : une bénévole m’ayant servi un verre d’eau, je lui demande si je peux prendre un glaçon dan le bocal qui est sur la table...en fait ce sont les capsules des bouteilles d’eau qu’elle récupère...je crois qu’elle n’avait pas autant ri depuis un moment...Eric me dit “on va peut-être y aller...”, je reprends 25 morceaux de saucisse et direction le Port de Lers.
14 h : En plein Port de Leers donc, je cherche les yachts..., j’en vois aucun, ça m’énerve...
15 h : Vicdessos, au pied du Goulier, le dessert...Un autre ravito style celui de Massat, à nouveau 5 minutes de bonheur, j’ai perdu Eric dans le Port de Leers et pas de nouvelles au sommet ni dans la descente, peut-être qu’il a trouvé des bateaux, lui...
16 h : arrivée, putain de dessert..., cuit dans la première partie, je me suis refait la cerise à la fin et j’arrive en haut plutôt content et pas trop explosé, les encouragements de Romain, Etienne, Vincent et Charly qui m’ont croisé alors qu’ils redescendaient m’ont fait du bien. Pour moi, cela valide mon inscription à l’Embrunman...
17 h : plateau repas à Auzat : bien mérité...Je croise Romain qui a fait la Mountagnole comme un avion et Vincent et Christelle très contents de leur Passéjade familiale (Christelle, deuxième féminine, s’est déjà inscrite à la Mountagnole 2018...)
18 h : retour au camping, tout le monde est très content...Etienne fait 4h45 à la Mountagnole sans aucun entrainement (une machine), Charly et Vincent terminent leur XXL les doigts dans le nez (et donc le dernier col sans les mains), Eric, Stéphane et Jean-Louis ont finalement dit non au dessert mais disent avoir très bien mangé quand même,  Jean-Michel valide son avant-dernier test avant Embrun, tranquille comme Baptiste...enfin Baptiste, quand je dis tranquille...6h30 et une 55ème place à l’XXL...Quelle fierté de porter le même maillot !
19 h : APERO !!!! Une bonne mousse bien fraiche que j’attendais depuis....le début ! surprise : la visite de Yaya !
20 h : repas sympa avec les taras ayant pu rester
21 h : faute de refaire le monde, chacun refait sa course....
22 h : Extinction des feux, après cette journée “3 huit” : 8h de glandouille, 8h de sommeil et 8h de vélo....
 
Amitiés à tous et comme le soulignait encore Eric : quel bonheur ces taras...
 
Marc 

PS : bravo aussi à Philippe qui boucle sa Mountagnole en 4h30, encore une machine....

 

Eric:

CR très rapide pour moi : ce que je retiens surtout c’est un super moment passé entre Taras de la veille au soir au repas après la course et même pendant la course (on a réussi à rouler un bon bout de chemin ensemble !). Et pour reprendre Jean-Michel : vous êtes tous des machines.. voire des malades (quand on voit la rentrée au calme au camping ;o) et plus sérieusement le niveau a sérieusement augmenté dans le groupe (chacun à son niveau) donc satisfaction de voir qu’avec l'âge on se bonifie ;o)
bonne récup à tous...

 

Baptiste:

Petit retour sur la journée de samedi pour moi aussi, avec un départ le matin de Toulouse, RDV étant fixé avec la bande de tara de la journée. Vincent me file mon dossard, les épingles, ma part de gâteau semoule, c'est nikel, tout le monde est en forme , et la journée va être belle...;pour faire du vélo, car pour les paysages, on repassera, le brouillard sera de mise quasi toute la journée.
La course: Je decide de me replacer un peu devant des le début, afin de profiter d'un bon groupe pour la longue partie dans la vallée  apres la 1ere ascension. Je monte donc le col de port sur un bon tempo, et je me retrouve donc dans un gros groupe en bas, parfait  !! La vallée se fera sur un tempo convenable, mais tout le monde compte sur les autres pour faire l'effort, du coup, ben pas grand monde roule devant :-). Tout le groupe va s'étaler des le pied du col de la corre, la, je le fait au tempo, je me cale derrière 2 espagnols, on fera la montée ensemble sur un rythme régulier. Apres la descente, un peu de vallée avant le saraillé, la je retrouve 1 pote du boulot, on va rester dans un petit groupe de 10 qui tourne bien jusqu'au pied de Saraillé. La, mon collègue part sur un rythme assez soutenu, je me cale dans sa roue, on va bien remonter du monde, les jambes tournent bien, je me régale.  En bas de la descente, je perdrai mon pote au ravito de Massat, il ira finir l'Ariegeoise en 39eme place, pas mal !  De mon coté j’enchaîne le port de l'Hers sur le même rythme soutenu, J'ai mangé le gâteau de semoule de Vincent, ça m'a bien calé le bide, merci Vincent !! En haut du port de l'hers, les jambes commence a tirer, mais c'est normal, je ne suis pas vraiment en mode ironman, mais cyclo. Du coup, je vais faire le goulier a fond, en donnant tout, je vais gratter encore pas mal de monde, je double Etienne et Romain, qui papottent au milieu du col, leur encouragement va encore bien me booster. Au final, une dernière montée a bloc, mais avec encore des jambes, ça c'etait la bonne surprise, la météo a bien aidé aussi; Au final donc, 6H30 d'effort et une belle 55eme place, j'en suis très content !!
Retour a auzat, dans la descente je croiserai Vincent et Charly, qui ont l'air bien, je leur gueule un peu dessus pour les encourager :-). A Auzat, la je recroise mon pote du boulot, on ira manger ensemble, et je croiserai ensuite les finishers Tara de l'ariegeoise, on rigole ensemble, et je rentrerai assez vite a la voiture, car je commençais sérieusement a me geler...Vraiment une très belle journée, j'aurai bien aimé partager une bière au camping avec tout le monde, mais on m'attendais a la maison ...Ce n'est que parti remise pour l'Altriman !
 
 Vincent:
Départ groupé pour qq1 d'entre-nous, Marc Eric Charly et moi faisons l'ascension du col de port ensemble, on ne cesse de se faire doubler mais on se canalise pour ne pas se faire aspirer. Assez rapidement on bascule sur massât. On attend Charly qui évacue sa boisson d'attente, c'est peut être ça le principe, et on se lance vers st girons et la core dans différents groupes sans trop forcer même si on voit bien que ça démange sérieusement Marc de pas tout faire péter.
On laisse Marc et Eric en bas du col et on monte en mode gestion ces 15km en doublant plus que le contraire (on laissera les chiffres exactes à Marc). Col dans le brouillard, descente humide... bref on est bien ds les Pyrénées.
Sur le replat jusqu'au saraillé on se retrouve devant avec Charly à mener un groupe. ça ne dure pas, Charly le faisant comprendre à nos compagnons...
La montée de Saraillé se fera tjs assez tranquille et à massat on s'arrête prendre l'apéro: fromage cacahouète saucisson Isostar. Le port de Lers sera lui aussi monté assez tranquille, même si je sens que Charly est moins bien, il parle plus trop ;) et veut s’arrêter s'étirer. Bref je lui dis qu'il ne reste "que" 3km et d'attendre le sommet, ce que nous faisons et là haut,Charly a oublié qu'il devait faire son stretching.
On aborde cette dernière descente toujours avec prudence, et place au fameux Goulié que tout le monde redoute.Dès les premiers mètres je distance Charly et me met en mode remontada. Les crampes arrivent dès le premier virage mais je les fais passer avec eau et massages rapides. Je me sens vraiment bien et bizarrement ne ressens pas trop la difficulté, peut être porté par l'euphorie... Bref ce sera le seul col où je ne ferai que doubler. Croiser Baptiste Etienne et Romain rajoute encore un peu plus de peps. J’aperçois enfin la ligne d'arrivée et j'avoue que je suis soulagé, y a plus d’essence dans le moteur. Charly arrive peut après, ravito puis redescente, en n'oubliant pas d'encourager Marc, vers le camping sans passer par la case Auzat pour ne pas affronter ces fameux 1.5km de remontée vers le plateau, non pas de beille, mais repas...
Superbe Journée et merci à mes compagnons de route. Et bravo tous les Taras
 

Romain:

Salut à tous. Voici mon retour sur la course cyclo "La Mountagnole" de l'Ariegeoise. 105km et 2400m de dénivelé. 3h59mn. Cette course était pour moi la dernière phase préparatoire vélo avant mon IronMan 70.3 de Juillet, c'est pourquoi la priorité était de ne pas me blesser. Je suis donc parti souple en milieu de peloton pour me chauffer correctement. J'ai rapidement ressenti de bonnes sensations dés le 1er col qui m'ont permis de rapidement regagner plusieurs centaines de places. Le rythme s'est alors progressivement élevé sur une seconde longue partie descendante et la course s'est alors transformée. J'ai donc pris pas mal d'avance sur les temps de passages que je pensais faire. J'ai ensuite pris les commandes de plusieurs groupes que j'ai fini par distancer les uns après les autres. Cela m'a emmené en bonne position et avec une bonne moyenne au pied du dernier col que j'ai monté en mode gestion afin que ma vitesse moyenne baisse le moins possible. En haut de cette dernière difficulté je me suis retrouvé à environ 25km/h de moyenne. Les 12 derniers km se sont fait pleins gaz avec des pointes à plus de 70 km/h et un finish au sprint m'a permis d'arracher une moyenne de 26,4km/h. Tout cela me fait terminer 149ème sur 2110 participants classés au scratch et 24ème de ma catégorie.
Puis, suite à cela Etienne m'a proposé de faire une partie de la montée de GOULIER neige pour aller voir l'arrivée des copains Taras alignés sur la XXL. Au final on est allé en haut et cela m'a fait réaliser la difficulté de la XXL!
Franchement, je tire mon chapeau à tous ceux qui l'ont fait car c'était vraiment vraiment Gaillard
D'ailleurs je ne prévois pas de la faire l'an prochain !!
Un grand bravo à vous.