Triathlon de Baudreix (15 et 16 juin)
le L de Vincent
Retour au triathlon pour moi en 2019 après 2018 fantôme.
Aligné sur le L de Baudreix, avec ses avantages: je connais le parcours, c’est pas loin, et objectif 1er Tara déjà en poche car seul inscrit sur la distance 😉.
Alors on a beau dire, l’important c’est de prendre du plaisir, ben y a des jours t’as beau chercher, tu le trouves qu’en passant la ligne.
Départ de Geu sous pluie fine, fond de vallée bouchée😰. Chose étrange, on a interdiction de rentrer rien qu’une poche dans le parc à vélo, les affaires seront donc trempées 😭
Bref: natation compliqué, je bois la tasse au bout de 200m, grosse panique, je mets qq mètre à déstresser . Crampe au mollet droit, ça bastonne un peu mais sur le deuxième tour les M sont sortis de l’eau. Sortie à l’australienne, crampe au mollet gauche. Mais je nage plutôt bien sur ce 2eme tour, en souplenu, l’eau est plutôt bonne et claire. A la sortie Christelle et Antoine sont là pour donner de la voix, la pluie s’est intensifiée aussi.
Pour les transitions je suis les pas de mon maître fardoux, une horreur ces combis.
Vélo : Ben on voit rien, les lunettes sont pleines de flottes et le tps est bouché, mais je roule bien, j’ai vraiment gagné en vitesse avec les roues carbones et surtout le prolongateur d’Etienne. 2 voire 3km/h plus vite...
On est trempé mais il ne fait pas encore froid. Début du soulor, je remonte pas mal de places et fait une bonne montée. J’échappe une barre... la Trail runner fondation me prie de faire demi tour, je perds qq seconde et me refait doubler mais je m’énerve pas.
Il ne pleut plus sur la montée. Les routes sont cependant mouillées et pleines de bouses , transhumance oblige. Bref, je vous explique pas l’état des roues, du vélo... et des bidons. Pas besoin d’énergisant avec un peu de coliformes fécaux...
Col du soulor ds le brouillard, et on est plus à l’abri, il fait froid. La descente est courte mais on y voit rien. Prudence. Dans la montée on doit décaler pour laisser passer un troupeau de moutons... la totale.
Arrivé en haut de l’aubisque, je me couvre: manches, couverture Yaya survie, coupe vent. On y voit rien jusqu’à gourette, je suis congelé et roule à 25 jusqu’au eauxbonnes. Et puis je me crispe de partout, je commence à cramper. Alors les autres non plus descendent pas vite, mais tjs plus vite que moi... et certains sont pas plus couvert que ça 😭
Mon objectif est de rallier Baudreix , de tt remballer et de rentrer chez moi, surtout qu’en arrivant ds la vallée le vent est de face... mais finalement grâce au prolongateur je roule plutôt bien et rattrape les derniers m’ayant doublés dans la descente. A Louvie Jouzon , la pluie s’accentue, je lache rien et envoie ds la montée et sur le reste du parcours. Je me suis fait des potes à force de doubler et de me faire doubler.. on pose le vélo, je me dis: vas faire un tour pour voir... mes chaussettes sont trempées, pas le choix que de partir sans pour la cap mais ça n’aura pas de conséquence.
Les Prigent sont là pour m’encourager. Je suis pas très à l’aise, le souffle est court. Faut dire que je cours peu ou pas, mais les jambes semblent Ok.
Je repars pour le 2eme tour, ça va mieux, j’accélère mm en milieu de 2eme, négatif split split, je fais mm un 3ème tour meilleur où je rattrape du monde. Je finis sur une bonne note en cap même si aujourd’hui je ressens ce manque d’entraînement... je suis pas beau à voir à marcher.
Globalement déçu, j’aurais pu faire un bien meilleur vélo sans forcer plus et en étant plus relâché, si le tps avait été plus clément. J’ai beau être un mauvais descendeur, je perds facilement 10min et bcp d’énergie ds celle de l’aubisque. Mais content de mes progrès sur le plat, sûrement dû au dopage mécanique cher à Yohan mais pas négligeable.
Merci aux Prig’s pour les encouragements et à Vincent pour sa course.
Maintenant repos et golf pour moi... enfin si je remarche correctement.
Et montagnolxxl fin du mois. J’annonce de suite que si tps incertain je ne viendrai pas, pas assez de 2 semaines pour digérer ce calvaire!
Et bravo le Stade, la grosse satisfaction de la journée.
Le M de Vincent (L'autre)
Sa tête est un vrai CR.
